La Presse de la Manche

Le Saumon de France, produit par la ferme aquacole située en grande rade de Cherbourg, est de retour sur les étals. L’ abattage a repris il y a une semaine et 30 tonnes seront livrées pour les fêtes. Un produit d’exception pour lequel la société AMP Saumon de France  ne manque pas de projets.

Saumon de France 2016

L’abattage vient de reprendre sur la ferme aquacole et les consommateurs vont trouver du Saumon de France pour les fêtes. Un très beau produit produit en Normandie qui va être encore mieux valorise.

“Une très belle vitrine”, apprécie Pascal Goumain, le president de la société AMP – Saumon de France qui exploite la ferme aquacole en grande rade de Cherbourg ( Normandie ) . Depuis la mi-novembre, Saumon de France est en effet à l’honneur dans leè huppe magasin de la maison Fauchon, place de la Madeleine à Paris. Le saumon de l’Adour elevé à Cherbourg y est decliné fume à l’aneth, au citron et au gingembre, au the ou aux épices douces, des saveurs développées par le chef Sebastien Monceaux.

“Des produits d’exception”, souligne Pascal Goumain, « qui s’appuient sur un saumon aussi exceptionnel et un fumage artisanal ». Et qui veulent faire mentir les analyses plutôt alarmantes publiées par le magazine 60 mil­lions de consommateurs.

Une production de 500 tonnes cette année

La qualité, c’est depuis toujours le fer de lance de Saumon de France: une alimen­tation choisie, sans OGM, une densité limitée dans les cages pour un poisson sportif, une teneur en matière grasse par-miles plus basses du marche. Et cette politique est encore renforcée depuis deux ans par Pascal Goumain et ses partenaires. Sur la ferme, en même temps que des smolts, des pe­tits saumons d’un an et d’une quinzaine de centimètres élevés à l’écloserie de Gonneville, étaient mis en mer, l’abattage a repris la semaine dernière. Jusqu’à la fin de l’année, avec une forte demande pour les fêtes, une trentaine de tonnes de saumons frais devraient être livrées, essentiellement pour le marche régional.
D’ici la fin de la saison, la pro­duction devrait atteindre 500 tonnes, près du double de l’an dernier, mais encore en deçà des 3 000 tonnes autorisées pour la ferme. « Notre princi­pal objectif est de sécuriser la production. À côte du saumon Atlantique, nous élevons également du saumon de l’Adour. Ces saumons passent douze à dix-huit mois en mer pour atteindre les tailles commercialisables. Il faudrait néanmoins que nous puissions fournir le marche toute l’année. Notre projet est donc de mettre en mer des poissons plus gros. »

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Huit à neuf mois de travaux : Un projet prêt à démarrer. « Nous allons construire une structure de grossissement, à terre et en eau douce, per-mettant aux saumons de passer de 100 grammes à un kilo, avant d’être mis en mer. Cette structure fonctionnera en circuit ferme aquaponique, les déjections des poissons servant d’engrais à des légumes et des fruits, fraises, tomates, choux selon la saison, cultivés dans une serre », explique Pascal Goumain. « Une struc­ture pilote fonctionne depuis quatre ans en Anjou. Nous avons donc une bonne visibilité sur le processus. »

Les financementsont été réunis, et Ports Normands Associés a donné son accord pour la construction de cette structure, sur un hectare à côté du bâtiment implanté sur la zone Produimer. «La construction va demander huit à neuf mois de travaux.Il ne reste qu’une étape administrative à franchir, la modification du plan local d’urbanisme. L’idéal pour nous serait de lancer l’opération en février.»
Ce n’est pas le seul investissement lancé par l’entreprise. Dans ses locaux, une salle de première transformation a été mise en service, permettant l’éviscération des saumons.
Pêchés le matin, ils sont ainsi livrés l’après-midi. Un gage de fraîcheur et de qualité.

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Bientôt une unité de fumage. AMP-Saumon de France doit aussi finaliser d’ici la fin de l’année l’acquisition d’une entreprise de fumage, qui emménagera dans ses locaux, à côté d’un atelier de filetage. “Nous pourrons ainsi mieux valoriser nos produits. Nous prévoyons l’ouverture d’une boutique d’entreprise, où notre clientèle locale pourra venir les acheter, ainsi qu’un site de e-commerce. Notre partenaire, le groupe L’Occitane, dispose d’une expertise importante en matière de logistique. Elle l’a déjà mise au service du pâtissier Pierre Hermé“,relève Pascal Goumain.

La Presse de la Manche, édition du 7 décembre 2016, article rédigé par Jean Lavalley .
Crédit photos : Jean-Paul BarbierAntoine Soubigou

L’article est disponible au téléchargement au format pdf en cliquant ici

 

 

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