Saumon de France vient d’ouvrir un magasin d’usine dans la zone Produimer à Tourlaville. Une nouvelle étape dans le développement d’une entreprise qui déborde de projets.
Une boutique
Finie la petite boutique Saumon de France du boulevard de l’Est à Tourlaville ! La société Cherbourgeoise, qui a intégré en Septembre Le saumonier Cherbourg sur son site de production, vient d’ouvrir “un magasin d’usine” situé juste à côté de ses locaux. Pour les particuliers, venir “directement à la source” offre la possibilité de trouver des tarifs avantageux sur les produits fumés comme le filet ou les pavés. “Le saumon de France reste le produit phare. Mais n on fait aussi des maquereaux, du haddock et de la saint jacques fumée.”, précise Caroline Bihel, responsable de production industrielle. L’affluence rencontrée dans la boutique dès les premiers jours d’ouverture conforte l’entreprise dans son initiative. “ça marche déjà très bien. Les retours des clients sont très positifs. Au delà des produits, ils apprécient également la diffusion d’un film qui permet de comprendre le fonctionnement de notre entreprise”, relève Alice Rebours, chef de projet valorisation. “Cela colle aux attentes des consommateurs d’aujourd’hui. On répond à une vraie aspiration des gens qui veulent des circuits courts et de la transparence. Le public sera de plus en plus sensibilisé à cela” souligne de son côté Pascal Goumain, le président du Saumon de France.
Des fermes urbaine
L’ouverture d’une boutique n’est qu’une première étape dans le processus de développement lancé depuis cinq ans par la société. Plus qu’un produit, Pascal Goumain entend : “Vendre une expérience” à ses clients. Le principe ? “Monter tout le cycle complet, de la mise en mer jusqu’au produit fini. On veut emmener les gens – des groupes, des scolaires… – Svisiter la ferme marine, l’atelier de transformation, la salaison avant le fumage et, au final, la boutique.” L’idée est également de développer l’aquaculture et l’aquaponie à travers la France. Après les fermes marines, l’ambition du groupe est ainsi d’ouvrir “une cinquantaine de fermes urbaines et d’y adosser à chaque fois une boutique.” A Cherbourg, la premier ferme aquaponique devrait être livrée pour le printemps 2018 juste en face du site de production. “Cela va aussi permettre de montrer au public des élevages différents, des gammes de produits différentes…”
D’autres projets
D’autres projets émergent avec des restaurants fish and ships, des atelier pédagogiques, des visites-dégustations ou encore l’implantation “vers Avril-mai” d’une ferme aquaponique au sein même d’un supermarché, à Valence. “C’est une première mondiale, une petite révolution” annonce Pascal Goumain. L’ambitieux et dynamique président entend par ailleurs travailler sur “les nouvelles sources d’alimentation du poisson” et la “mise en place de systèmes toujours plus respectueux de l’environnement et du cycle de l’animal. “On veut associer les gens à notre démarche d’écocitoyenneté, d’écoresponsabilité et de durabilité de notre production. On veut faire des choses de qualité, garantir l’innocuité de nos produits, avec des systèmes de production maîtrisée et modélisée.” Selon Pascal Goumain, la société “évolue doucement mais surement. D’ici trois ans, on devrait commencer à être bien avancé…” Les saumons de Norvège ou d’Ecosse peuvent trembler !
Article dans La Presse de la Manche le 6 Décembre 2017 et rédigé par Baptiste HUE